Quelques règles pour traiter ces maladies
S’informer
S’informer et apprendre ce que vous pouvez sur votre maladie. Ceci est d’autant plus important que de nombreux médecins ignorent presque tout de la thyroïde. Si vous êtes bien informés, vous saurez quelles analyses réclamer. Et soyez ferme, ne sortez pas de chez le médecin sans avoir bien négocié vos analyses et vos traitements. Par les temps qui courent, les médecins sont devenus avares en prescriptions. Mais là c’est un cas de force majeure, soyez-en convaincu et essayez de convaincre votre toubib.
Chercher un bon endocrinologue
Les endocrinologues sont spécialisés dans le système endocrinien dont la thyroïde fait partie. Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne s’occupent que du diabète et négligent la thyroïde. Ce n’est donc pas facile à trouver le médecin qui convient. Mais éviter d’y aller au pif et n’hésitez pas à changer si au bout de quelques mois, votre état ne s’améliore pas.
Prenez vos symptômes en considération
Dans le traitement de votre maladie. Ils sont aussi importants, voire plus, que les résultats des analyses sanguines. Soignez vos symptômes non les chiffres sur un papier de laboratoire.
Les médicaments
On parle de médicaments mais ce sont des hormones de synthèse. On vous prescrira soit de la T4 (comme levothyrox), soit de la T3, soit les deux à fois.
Il existe également des hormones naturelles (extraites du porc), mais elles sont interdites à la vente en France.
La prise d’hormones de synthèse : précaution
– En règle générale, on commence par une dose faible et on augmente progressivement car la thyroïde est affaiblie, il ne faut pas la bousculer. Si on prend une trop grande quantité dès le début du traitement, on risque de se retrouver en hyperthyroïdie. Au début, on fait les analyses toutes les six semaines et on adapte le dosage du traitement en fonction des résultats.
– les comprimés sont à prendre une demi-heure avant de se brosser les dents le matin et avant le petit déjeuner. Attendez 2 heures avant de prendre les compléments alimentaires, ceux-ci peuvent diminuer l’efficacité des hormones de synthèse.